QUELQUES PHARES DE FRANCE
S'il est impossible de les nommer tous, voici quelques phares qui méritent votre attention.
Agay : Construit sur la pointe de la Baumette, il serait le dernier monument que Saint Exupéry aurait survolé avant de s'écraser en mer le 31 juillet 1944. Une plaque commémorative est visible à l'entrée du phare, qui ne se visite pas. La tour mesure 16,25 mètres (et se trouve à près de 30 mètres au dessus du niveau de la mer) Son feu est visible toutes les 4 secondes.
Aiguillon : Ce phare de terre est situé du côté nord de l'estuaire de la Loire. Il a été construit en 1756. D'une hauteur totale de 34,80 mètres au dessus du niveau de la mer, il fut doté en 1830 d'un appareil lenticulaire Fresnel. Il a été électrifié en 1935. Sa lampe à halogène 90 W, émet un feu blanc à 4 occulations de 10s avec une portée de 14 miles. Automatisé, télécontrôlé et non gardienné, il ne se visite pas.
Ailly : Ce phare haut de 24 mètres environ, se caractérise par un feu de trois éclats groupés toutes les vingt secondes. Il se situe à 84,30 mètres au dessus du niveau de la mer. .
Alistro : Situé en Haute-Corse, sur la commune de San-Giuliano, ce phare présente la particularité de ne signaler aucun danger maritime. Il sert de point de repère entre Solenzara et Bastia. C'est d'ailleurs le seul phare présent dans la région. Mis en service en 1864, il se situe à 96 mètres au-dessus de la mer, bien que sa tour, octogonale, ne mesure que 27 mètres. Son éclairage est constitué d'un feu blanc à 2 éclats en 10 secondes. Il a été automatisé en 1988. Il ne se visite pas.
Alprech : Une des deux phares de Boulogne. Le bâtiment est fait d'une colonne parcourue par un escalier métallique. La phare d'aujourd'hui date de 1963. Il est certes loin d'être un des plus beaux de France mais son cadre mérite le détour. Son optique se situe à 62,35 mètres au dessus du niveau de la mer. Feu blanc à trois éclats groupés en 15 secondes. Ne se visite pas.
Antifer : Le cap d'Antifer est situé à l'ouest sud-ouest de Fécamp, en Seine Maritime. Le phare culmine à 110 mètres environ au-dessus du niveau de la mer. Il mesure.37,9 mètres de haut. Son feu est d'un éclat toutes les 20 secondes. Mis en service à la fin de l'année 1955, il ne se visite plus de nos jours
Armandeche : Situé à l'Ouest du port des Sables d'Olonne, il est le dernier grand phare a avoir été construit en France. Haut de 38,96 mètres, il se caractérise par trois feux blancs groupés tournants toutes les 15 secondes.
Armen : Un des phares les plus durs à construire. Les travaux commencèrent en 1867. La roche sur laquelle il repose est bien petite et les ouvriers durent au début travailler à plat ventre, se tenant au moindre bout de rocher, battus par les flots. La première année, il fut ainsi procédé à sept accostages. Si cela peut sembler peu, c'était pourtant une première victoire de l'homme sur les éléments naturels. Il fallu quatorze ans pour bâtir ce bâtiment qui rentra en activité en août 1881. La relève des gardiens a toujours été difficile et souvent reportée.
Ault :
Situé sur la falaise d'Ault (Somme), ce phare a émis son premier éclat en 1951, remplaçant le précédent détruit en 1940. Le bâtiment mesure 28 mètres et se situe à 110 mètres au dessus du niveau de la mer. Il est caractérisé par un feu blanc et rouge à 3 occultations toutes les douze secondes.
Baleines (Les) : Situé sur l'Ile de Ré, sa construction a débuté en 1849. Il est de forme octogonale. Il vous faudra monter 257 marches pour arriver en haut de ses 57 mètres
Banche (La) : Situé dans la baie du Pouligen, il a été allumé le 15 août 1865. C'est une copie conforme du phare de Chauveau.
Barges (Les) : Phare d'une hauteur de 31,30 mètres, en pleine mer, à l'ouest du Port des Sables d'Olonne sur le rocher de la grande Barge. Son bâtiment est en granit. Son feu rouge à deux éclats groupés tourne toutes les dix secondes. Mis en service en octobre 1861, il a été le premier phare français à être automatisé, en 1970.
Berck : L'actuel bâtiment cylindrique date de 1951. Son feu blanc éclaire toutes les 5 secondes à 24 milles.
Biarritz : Situé au bord de la falaise de la Pointe Saint Martin, au Sud de l'embouchure de l'Adour, le phare domine Biarritz. Il est situé sur un rocher, ce qui obligea de mettre le susbstratum à 5 mètres de profondeur. Sa construction dura de 1830 à 1832. L'optique Fresnel est située à 73,20 mètres au dessus du niveau de la mer et de 44,20 mètres au dessus du sol. Son feu est de deux éclats blancs en 10 secondes. Sa portée est de 26 miles, soit 55,56 km. Pour facilité sa rotation, l'optique repose dans une couronne remplie de mercure. Il fut électrifié en 1950. On peut gravir ses 248 marches lors de la visite.
Bodic : Ce phare des Côtes d'Armor se trouve en plein milieu des champs, sur la rive gauche de la rivière du Trieux. Si le premier bâtiment, détruit en 1944, datait de 1867, l'actuel a été construit entre 1947 et 1949. Il ne se visite pas. La tour mesure 23 mètres, et son éclairage est un feu scintillant blanc
Bouc (Port de) : Entre Méditerranée et Etang de Berre, ce bâtiment d'une hauteur de 32,47 mètres éclaire de par sa présence l'ilôt de Bouc. Son feu à deux occultations toutes les 6 secondes comportent trois secteurs blanc, vert et rouge. Si, sur le site de Phareland, peu de photos sont visibles c'est tout simplement parce que l'environnement était plutôt hostile ....
Calais : Débutés en septembre 1845, les travaux de construction s'achevèrent en 1848. Le nouveau phare de Calais succédait à la Tour du Guet qui, depuis 1818, faisait office de phare. La hauteur du foyer lumineux au dessus de la haute mer est de 59 mètres. Plus haut monument de Calais, sa visite est l'occasion de profiter d'un panorama superbe. Un livret détaillé et bien renseigné est en vente au pied du phare.
Camarat : Construit entre 1829 et 1832, ce phare est visitable. Il est situé dans la Baie de Pampelonne , au sud du Cap de Saint Tropez. Sa lanterne émet quatre éclats en quinze secondes. La tour mesure 25,30 mètres et se trouve à 134,30 mètres au dessus du niveau de la mer. Le phare ne se visite plus depuis janvier 2006.
La Canche : Ce phare situé près du Touquet a été mis en service en 1951. Il se trouve à 53,65 mètres au dessus du niveau de la mer.Son feu blanc à deux éclats peut se voir jusqu'à 15 milles.
Cap Bear : Sa construction remonte à 1905.Situe non loin de Collioure, dans les Pyrénées Orientales, c'est le dernier phare avant la frontière espagnole. La tour domine les bâtiments des gardiens de cinquante mètre qu'un escalier impressionnant relie. Il est d'une hauteur de 27,01 mètres, et 83,72 mètres au dessus du niveau de la mer. Son feu est blanc à 3 éclats en 15 secondes. Comme la majorité des phares, il ne se visite pas.
Cap Ferrat : Phare situé sur le pointe du cap Ferrat, il ne se visite pas. Il mesure 71 mètres de haut, et se caractérise par un éclat régulier toutes les 5 secondes. Un superbe parc entoure le phare. Contrairement au phare de Porquerolles les passionnés de phare seront mal reçus .
Cap Ferret : Situé à 3,1 km au nord de l'extrémité sud du Cap, et côté nord de l'entrée du chenal d'accès au bassin d'Arcachon, ce bâtiment mesure 57,92 mètres de haut. Son feu est composé d'un éclat rouge toutes les 5 secondes. Le premier phare du Cap Ferret fut mis en service le 1er novembre 1840. Fonctionnant à la vapeur de pétrole jusqu'à son électrification en 1928 et ne possédait qu'un feu fixe unique blanc. Les 275 marches permettaient d'accéder en haut de ses 50 mètres. A cette époque trois gardiens assuraient son bon fonctionnement. Durant la seconde guerre mondiale, il fut dynamité par les allemands. Un phare provisoire l'a tout d'abord remplacé, avant l'érection d'un nouveau en 1948, inauguré en 1949. Il est relié aux logements pour les gardiens par un soubassement dans lequel se trouve la salle des machines. Un projet de 2 webcam est à l'étude afin de diffuser de la vidéo sur le site de l'office de tourisme, ainsi qu'un espace muséographique. Le phare est ouvert à la visite, payante. Du haut de la tour superbe panorama sur le bassin d'Arcachon et la Dune du Pilat.
Cap Levi : Détruit en 1944, il a été reconstruit en 1947. D' une hauteur totale de 36m, son optique est en verre moulé à 4 panneaux . Sa lampe halogène de 650W émet un éclat rouge toutes les 5 secondes. Automatisé en 1975, il ne se visite pas.
Carteret : Ce phare d'une hauteur de 84m au dessus du niveau de la mer a été mis en fonctionnement en 1830. Il est construit sur la falaise du cap de Carteret. Son éclairage par lampe halogène a un feu à éclats blancs de 15 secondes. Il aussi le centre de télécontrôle des feux de Diélette et Port-Bail. il est ouvert à la visite depuis 2016. Plus d'informations sur les conditions de visite.
Chauveau : Situé au large de l'Ile de Ré, allumé le 1er mars 1942, ce phare d'une hauteur de 23 mètres est le premier d'une série de sentinelles de même architecture : Le Haut-Banc-du-Nord, Les Barges, La Banche, le Grand-Jardin, Le Herpin et le Grand-Charpentier
Chiappa
(La) :
Ce phare signale les Bouches de
Bonifacio depuis 1845. Il se trouve à 14 kilomètres de Porto Vecchio, et
n'est accessible que par des chemins de terre. Sa construction dura 6
ans et doit son architecture à Léonce Reynaud. Comme d'autres phares sur
l'ile, c'est un bâtiment à fut carré, et bien que n'étant pas de taille
importante, sa situation géographique lui permet une importante portée.
C'est un établissement de premier ordre.Son feu blanc est fait de trois
éclats plus un éclat toutes les 15 secondes et porte à 24 miles (soit
environ 50 kilomètres. Il culmine à 16 mètres, et à 65 mètres au dessus
du niveau de la mer. Son intérieur bien que sobre reste très soigné. Phare
automatisé, il serait selon les guides visitable. Mais, sur place, rien ne
permet de le penser.
Contis : C'est en 1862, que la construction de ce phare a commencé, selon les plans de messieurs RITTER et PAIRIER. Il sera mis en service en 1863. Le bâtiment mesure 41.,50 mètres et domine le niveau de la mer à 49,60 mètres. L'accès à la lanterne se fait par un escalier de fonte de 183 marches. Son feu est blanc, avec 4 éclats en 25 secondes et a une portée nominale de 42 km. Ce phare est unique de par sa situation, puisque construit sur une dune de sable de 11,60 mètres de haut et à 860 mètres des côtes de la mer, mais aussi parce que sa tour est ornée d'une bande noire qui semble suivre l'ascension de l'escalier. Il résiste en 1873 a un tremblement de terre important, provoquant des fissures dans la tour. Autre mésaventure, les allemands lors de la seconde mondiale, le 21 août 1944, font sauter la lanterne qui ne sera restaurée qu'en 1948. Un appareil de secours a été mis en place durant ces 4 années Le dernier gardien (de 1989 à 1999), Gilles BODIN, a ouvert un petit musée au pied du phare. Vous l'aurez compris, ce phare se visite !
Cordouan : Surnommé à juste titre le Roi des Phares, la tour Louis de Foix est le plus ancien de nos phares, puisqu'il fut achevé en 1611. Le batiment est du point de vue architectural superbe. Face à ses 66 mètres de haut, on ne peut s'empêcher de ressentir du respect devant autant de beauté. L'intérieur est aussi impressionant. Au rez de chaussée, un portail gigantesque permet d'accéder à l'escalier, composé de 301 marches. Au premier étage se trouve l'appartement du roi et au deuxième étage, vous pourrez admirer la chapelle. Visite possible.
Creac'h (Le) : (Ile d'Ouessant) Le phare le plus puissant du monde, visible à 169 km, il est d'une portée normale de32 milles. Il fut construit en 1863. ll abrite le musée des Phares et Balises. Il fut le premier phare sur lequel fut installée en 1889 la première optique pour feu électrique. Ce fut aussi le premier phare automatisé. D'une hauteur de 54,80 mètres et à 74,6 mètres au dessus de la mer, ses deux éclats blancs éclairent le ciel breton toutes les 10 secondes. Sa situation, et son musée, en font un lieu incontournable sur Ouessant. Chaque année près de 20 000 visiteurs le visitent.
Dames (Pointe des) : A 2600 m environ de l'entrée du port de Noirmoitier, il mesure 18,77 mètres de haut. Mis en service en juillet 1865, il est des plus anciens phares de Vendée. Il se caractérise par un feu blanc, vert et rouge à 3 occultations regroupées toutes les 12 secondes.
Dunkerque
: Il fut construit aux abords du port entre
1838 et 1843, sur les ruines du Risban, fort maritime aménagé par vauban de
1681 à 1683. Ce feu dioptrique lenticulaire fut mis en service le 1er mai 1843.
Ses éclipses se succédaient toutes les minutes et pouvaient être vues jusqu'à 24 milles marins, soit 45km
environ. Le 1er octobre 1885, le feu devint scintillant, avec une succession de
groupes de deux éclats blancs toutes les 10 secondes. Le plus septentrional de
France, c'est aussi le seul feu de premier ordre, avec celui de Calais, à être
établi dans un port. Entièrement construit en briques, il se présente sous la
forme d'une tour cylindrique sur un soubassement rectangulaire. sa base
renfermait le logement du gardien. La plate-forme se termine par une simple
rambarde métallique à barreaux, et son couronnement à attique lui confère
une certaine allure. Le phare mesure 55 mètres de haut, et 276 marches
permettent d'accéder au foyer, qui culmine à 59 mètres au-dessus des hautes
mers. C'est la plus haute construction de ce type en France. Sa portée actulle
est de 28 milles (48 km) - Source documentaire : Panneau au pied du phare.
Espiguette
: Situé à l'entrée du Grau du Roi, il a
été construit en 1869. A cette époque, la mer se trouvait à 150 mètres
contre 1 kilomètre aujourd'hui ! A son pied se trouvent deux bâtiments
destinés aux gardiens . Sa hauteur totale est de 27,40 mètres. Son éclairage
est un feu blanc (halogène) à 3 éclats en 15 secondes. Portée de 24 milles.
Ce phare ne se visite pas. L'accès à la plage y menant est payant en saison
....
Le Four
:
Situé au large du Croisic, il est le premier phare français isolé en mer.
Frehel (Cap)
:
Le phare actuel a remplacé le précédent détruit par les allemands à la
Libération. Sa construction commença en 1946 pour être opérationnel le 1er
juillet 1950. Le bâtiment est en forme de U. La tour mesure 33 mètres. Son feu
blanc est deux éclats en 10 secondes, d'une portée de 29 milles. La visite est
possible en saison, hors saison pour les groupes. L'accueil téléphonique est
des plus repoussant, mais le cadre (site classé) est heureusement là pour
compenser l'absence d'amabilité.
Gacholle
(La) : Ce phare d'une hauteur
de 19,56 mètres a été construit en 1882. Son feu est constitué d'éclats
blancs, rouges et verts toutes les 4 secondes. Il est ouvert à la visite les
week end et pendant les vacances scolaires. Situé en pleine Camargue, son
environnement reste exceptionnel. Un réel plaisir ...
Garoupe
(La) : Situé sur la pointe du cap de d'Antibes, le phare de la Garoupe
n'est plus visitable depuis le 31 mai 2003.. La visite du phare était une tolérance
accordée au gardien. Ce phare n'est plus gardienné et il n'y a pas d'agent de
l'état habilité pour le faire visiter. Fini donc l'ascension des 114 marches. Sa hauteur est de 29,05 mètres, et il culmine à 107,20 mètres au dessus du niveau de la mer. Son feu est à deux éclats toutes les 10 secondes. Il a été construit en 1948.
Gatteville :
Le premier phare à avoir été construit ici date de 1774. Cette construction de granit haute de 25 mètres était en son temps des plus importantes. Le signal était fait d'un feu de bois et de charbon. En 1780, ce système cède sa place à un ensemble de 16 lampes "fournies d'huile". Le tout était abrité sous une lanterne vitrée. Ce bâtiment, sauf la lanterne, est toujours existant et sert, comme bien souvent, de sémaphore. En 1826, un projet d'un nouveau phare est établi, et sa construction est confiée à monsieur
Delarue, ingénieur des ponts et chaussées. Le 14 juin 1829, la première pierre est posée, et le chantier durera cinq ans. 11000 blocs de granit seront nécessaires pour bâtir cette tour de 75 mètres. D'un diamètre de 9 mètres à sa base, il se termine par une plate-forme de 6 mètres de diamètres. A noter, que la construction a été faite sans échafaudage. L'ensemble des pierres pèsent 7400 tonnes. En 1834, le phare émet son premier signal. Il a été automatisé en 1984. Le visiteur devra monter 365 marches, et pour l'aider à son ascension, il pourra suivre sa progression grâce à la numérotation de quelques marches.
A noter que jusqu'en 1902, il est le deuxième phare le plus haut d'Europe,
après Gênes. L'actuel phare de l'Ile Vierge mettra fin à cette situation. Visite payante et possibilité d'obtenir un petit ouvrage sur le phare. La ville est si fière de son phare qu'elle se nomme Gatteville le phare, ce
qui est unique en
France.
Goulphar : Situé sur Belle Ile en Mer, il a été construit de 1824 à 1834.Le feu a été allumé pour la première fois en janvier 1835. Sa hauteur totale est de 52 mètres. Le foyer se trouve à 47 mètres du sol et 87 mètres de la mer. L'optique, installée en 1903, et entraînée par un moteur électrique depuis 1992, est composée de lampes de 1000 watts aux halogénures métalliques. La portée est de 26 milles nautiques, soit 50 km de portée en moyenne. Le rythme est de éclats blancs toutes les 10 secondes (soit 3 et 7 secondes).Il est visitable et vous devrez monter 247 marches pour arriver au balcon et 256 pour l'optique (l'accès aux visiteurs de cette dernière mais avec des horaires très stricts, se renseigner).
Granville : Dominant la Pointe du Roc, ce phare d'une simplicité architecturale, est le dernier en Normandie, avant de franchir "la frontière" et de passer en Bretagne. En 1825, Auguste Fresnel venait valider la construction d'un bâtiment en ces lieux. C'est aussi l'illustre ingénieur qui dessinera les plans de la tour. Les travaux débutent le 7 décembre 1826 et son confiés à l'entrepreneur Vidal. Les frais de construction sont évalués à 39000 francs. Trois ans plus tard, le 1er novembre 1828, le feu s'allumait. A cette époque, les côtes de France sont bien pauvrement équipées en terme de balisage. Un programme de développement est décidé en 1825, et le phare de Granville est le second, après la pointe de la Grave. D'une hauteur de 16 mètres, la tour domine la mer à 52 mètres environ (foyer à 49 mètres). Le phare est électrifié en 1924. Pendant la seconde guerre mondiale, les allemands camouflèrent l'ensemble par une peinture verte. Pourtant, ensemble optique mis à part, ce sont toujours les équipements d'origine qui sont à l'intérieur. Le feu blanc porte à 23 milles et se caractérise par 4 éclats blancs en 15 secondes. Signal de brume : Corne 4 sons 60s sur la tourelle Fourchie à 310 m au Nord-Ouest – Interrompu (1996). Si le phare ne se visite pas, vous pourrez profiter de votre passage pour effectuer une promenade. Deux vous sont proposées (de 30 minutes ou 1H20, soit 1,3 km ou 3,4 km) sur l'ouvrage Balades autour des phares de Normandie par Willy Oriou et François Auber - Editions Pourquoi pas.
Gris Nez : Le phare actuel est en service depuis 1957. Sa tour cylindrique domine de 72 mètres le niveau de la haute mer. Son feu est blanc à éclats réguliers à 5 secondes. Si le phare ne ne se visite pas, le Cap Gris Nez est un cadre superbe qui vaut le détour, surtout lorsque le vent ne souffle pas.
Hague (La) : Mis en fonctionnement en 1837, il a été automatisé en 1990. Situé en pleine mer, non loin des côtes, il est d'une hauteur totale de 52 mètres. Il est doté d'un feu à éclats blancs toutes les 5 secondes.
Hève (La) : Construits en 1774, ils furent les premiers électrifiés en 1863. Les deux feux étaient fixes et leur portée de 25 miles. Du haut de la seule tour restant, un magnifique panorama embrasse Honfleur, Trouville,.Cabourg, et bien sûr Le Havre que le phare domine. Hélas on ne peut pas visiter !
Ile Vierge : C'est le phare le plus haut d'Europe. (82,50 mètres de haut et 77 mètres au dessus du niveau de la mer). Edifié en 1897, il fut électrifié en 1956. Il est situé sur un ilôt à 1,5 km de la côte. De forme cylindrique, il est bâti en granit. Sa portée lumineuse est de 27 milles. Un éclat blanc toutes les cinq secondes. Visite possible selon marées.
Île Vrac'h : Situé dans le Finistère Nord, non loin de l'Ile Vierge, ce phare est situé à 22,85 mètres au dessus de la mer et sa tour mesure 14,70 mètres. Sa portée lumineuse, en milles, est de 7 milles. 3 éclats rouges toutes les 12 secondes caractérisent ce bâtiment. Il domine une ile protégée, et est non visitable.
Jument (La) : C'est au Sud Sud Ouest d'Ouessant que se trouve ce bâtiment. L'histoire de sa construction est des plus originale. Tout débute en mars 1904, par un testament de Monsieur Charles Eugène Potron qui lègue la somme de 400 000 pour " l'érection d'un phare bâti de matériaux de choix, pourvu d'appareils d'éclairage perfectionnés. Ce phare s'élèvera sur le roc, dans un des parages les plus dangeureux du littoral de l'Atlantique, comme ceux de l'Ile d'Ouessant". Une clause précisait par ailleurs que dans le "cas où la construction du phare ne serait pas terminée dans un délai de sept ans, mon legs deviendrait nul et son montant devrait être versé à la société Centrale des naufragés". C'est le rocher d'Ar Gazec (la jument en breton) qui fut choisi. Cependant sa situation délicate n'était pas un atout pour les respect des 7 ans. En effet, Ar Gazec, d'un superficie de 100 mètres carrés, n'est accessible qu'à marée basse, et par temps calme, sur un mètre environ... Les travaux débutent en mai 1904 et se déroulent dans des conditions épouvantables. La première année, seuls 17 accostages avaient été réussis, sur 6 moi, permettant ainsi 51 heures 30 de travail. Les années qui suivent sont moins défavorables. Pourtant, le temps passe et un an avant l'échéance fatale, force est de constater que le phare ne pourra être livré à bonne date. A force de ruse envers la société Centrale des naufragés, le délai sera dépassé de 6 mois. L'Etat aura pour sa part versé 440 000 francs pour le construction de la Jument. 20 ans après sa mise en service, on s'est aperçu que le phare n'était pas scellé dans le rocher et qu'il ne tenait que grace au poids de l'ouvrage. Il fut arrimer au sol grâce à quatre câbles sous tension, au nombre de trois de nos jours. La hauteur de la tour est de 47,4 mètres et 41,25 mètres au dessus du niveau de la mer. Sa portée est de 19 milles. Il se caractérise par un feu rouge à trois éclats toutes les 15 secondes.
Kerdonis : Situé à l'extrémité est de Belle Ile (Morbihan), sur la pointe de Kerdonis, il culmine à 37,90 mètres au dessus du niveau de la mer. Le bâtiment mesure 13,70 mètres de haut. Son feu rouge brille de trois éclats toutes les quinze secondes. Comme le phare des Poulains, il ne se visite pas.
Kéréon : . Au large d'Ouessant, ce bâtiment construit en 1907, est le plus beau intérieurement, après Cordouan. Son nom vient de la donation de Le Dall de Kéréon. D'une hauteur de 40,9 mètres au dessus du sol (et 37,6 mètres au dessus de la mer) il diffuse un éclat (blanc et rouge) court un éclat long toutes les 24 secondes. Il fut le dernier phare gardienné au large d'Ouessant, jusqu'au 29 janvier 2004. Doté d'un intérieur remarquablement luxeux, il présente la particularité de n'avoir ni douche ni toilettes.
Kermorvan : Situé au Nord Ouest du port du Conquet, ce phare a été mis en service en 1849. Sa hauteur est de 20,30 mètres ( soit 22,35 mètres au dessus de la mer). Sa portée est de 22 milles. Un éclat blanc toutes les 5 secondes. Situé dans une zone militaire, il ne se visite pas, mais la pointe où il se situe est à voir (possibilité de faire le tour au pied du phare).
Lande (La) : Un phare en plein champs .... Depuis 1845 ce bâtiment domine la rade de Morlaix. La tour est d'une hauteur de 19,10 mètreset se situe à 87 mètres au dessus du niveau de la mer. Gardienné jusqu'au mois de mai 1998, ce phare ne se visite pas.
Lanvaon
: Perdu au milieu des champs dans le Finistère Nord, ce bâtiment étrange est bien un phare ! Pour preuve Son feu blanc scintillant toutes les secondes. Mis en service en 1869, il ne se visite pas.
Leucate (Cap)
:
Remplaçant le phare de Port-la-Nouvelle, détruit durant la guerre, ce
bâtiment fut construit de 1949 à 1951. Il est d'une hauteur totale de 19,36
mètres et se situe à 68,32 mètres au dessus du niveau de la mer.Son feu blanc
est à 2 éclats toutes les 10 secondes.
Nividic:
Construit entre 1912 et 1936, ce phare se situe à l'ouest sud ouest d'Ouessant. Le bâtiment est haut de 35,50 mètres (30,40 mètres au dessus du niveau de la mer) Sa portée est de 9 milles. Son feu blanc se caractérise par 9 éclats en 10 secondes. Il est depuis 1996 alimenté pas des panneaux solaires
Ouistreham : On monte en haut de ce phare, en granit, de 38m par un escalier de 171 marches. Il possède une lentille de 1/2, focale à,25m. Son éclairage par lampe halogène 1550W émet un feu à occultations blanc et rouge toutes les 4 secondes d'une portée de 16 miles. Il a été mis en service en 1905. Automatisé et gardienné, il se visite tous les samedis et dimanches des mois de juillet et août (de 14h30 à 18h3 )et lors de manifestations sur le port telles que la fête du nautisme en mai ou la fête de la Coquille et de la Gastronomie en novembre. Les renseignements sont à prendre à l'Office de Tourisme au 02 31 9718 63. info@tourisme-ouistreham.fr - www.ville-ouistreham.fr
Paon (Le) : Le feu du Paon est situé au Nord l'Ile de Bréhat (Cotes d'Armor), sur le rocher du paon, du breton Penn (tête). Orthographié "Pan" dans l'ouvrage "Les travaux publics de la France" de Léonce Reynaud paru en 1879, il est ainsi décrit : "Le phare du Pan a été établi en 1860 sur la pointe nord-est de cet assemblage de rochers pittoresques et de terrains fertiles qui constituent l'Ile de Bréhat.. On y accède par un chemin et un escalier creusés dans le rocher ; on laisse à gauche un petit édifice qui sert de magasin et on arrive surune plate-forme entourée de parapets, au centre de laquelle se voient la maison du gardien et la tour carré qui supporte la lanterne du phare. Les dépenses de construction se sont élevées à 13400 francs. L'appareil produit un feu fixe rouge de 4ème ordre et a coûté 9400 francs. Ce feu vu par celui de Rosédo, placé sur la même île, indique la direction des plateaux de la Horaine à 3 milles dans le nord-est. Il doit, en outre, être utilisé pour signaler, au moyen d'un secteur blanc, le passage assez fréquenté connu sous le nom de chenal de Bréhat." Si cette description étonnera le visiteur contemporain, c'est parce qu'à l'origine le Paon est une tourelle carrée centrée en pignon. A ce titre, nous pouvons le comparer à de nombreux bâtiments, comme les Moutons, Tévennec ou Ploumanac'h, cette liste étant loin d'être exhaustive. La construction de ce phare a été marquée par une fin tourmentée. En effet, le devis facturé pour les travaux ayant été largement dépassés, l'entreprise privée Mahé qui avait en charge ce chantier sera remplacée par des ouvriers des Ponts et Chaussées. Il fut détruit en 1944 par les Allemands, et reconstruit en 1949 en granite rose de Bréhat et de Ploumanac'h. Sa hauteur est de 12 mètres (contre 9,50 mètres pour le feu d'origine), son élévation de 22 mètres. Son feu se caractérise par un feu fixe à secteurs blancs (portée 11 milles), rouges (portée 8 milles) et verts (portée 8 milles).
Penlan : Dominant la pointe de Penlan à 27,99 mètres au dessus de la mer, à l'embouchure de la Vilaine, ce phare a été inauguré en 1882. Il est automatisé et ne se visite pas. D'une hauteur de 17,93 mètres son feu blanc, rouge et vert à 2 occultations toutes les 6 secondes se voit à 14,5 miles.
Pen Men : Situé sur la pointe ouest de l'Ile de Groix, dans le Morbihan, ce phare est composé d'une tour carrée et d'un corps de bâtiment comprenant des logements et des locaux techniques. La tour mesure un peu plus de 27 mètres mais se situe à 63,70 mètres au dessus du niveau de la mer. Son feu blanc se compose de 4 éclats en 25 secondes. Comme la majorité des phares, Pen Men ne se visite pas.
Pertusato : Situé sur le Cap Pertusato, à 3,7 kilomètres Bonifacio, ce bâtiment a été inauguré le 15 novembre 1844. Le cadre est superbe et si le phare ne se visite, il en vaut tout de même le détour, ne serait-ce que pour la randonnée qui le rejoint. Constitué d'un maison d'habitation et d'une tour carrée de 21 mètres, l'ensemble domine le niveau de la mer de près de 100 mètres. Le haut de la tour est composé de deux chemins de ronde. Il est signalé à l'aide d'un feu blanc, deux éclats pour 10 secondes.
Petit Minou (Le) : Construit en 1848, ce phare d'une portée de 19 milles, haut de 26 mètres, et à 58 mètres au dessus du niveau de la mer, émet deux éclats blancs et rouges toutes les douze secondes. Situé sur un terrain militaire, sur le côté Nord du Goulet de Brest, il ne se visite pas.
Pointe des chats : Situé sur la pointe du même nom au Sud-Est de l'ile de Groix, ce phare est construit en 1897 et mis en service le 15 octobre 1898. Il s'agit d'une tourelle carrée centrée en façade.
Pontusval : Situé dans le Finistère Nord, ce phare construit en 1869 ne se visite pas. D'une hauteur de 14,5 mètres et situé à 18,3 mètres au dessus du niveau de la mer, ses trois éclats blancs et rouges sont visibles toutes les 12 secondes sur 10 milles.
Portzic : Situé non loin du Petit Minou, en face de la Pointe des Espagnols, il a été construit la même année, 1848. D'une hauteur de 35 mètres, il domine au dessus du niveau de la mer à 58 mètres. Sa portée lumineuse est de 19 milles. Le rythme de ses feux est de deux éclats blancs/rouges toutes les douze secondes. Situé sur un terrain militaire il ne se visite pas. Début 2001, l'effondrement du sentier côtier en empêchait l'approche.
Port Maria : Situé à Quiberon, ce phare ne se visite pas. Sa hauteur totale est de 24,80 mètres (soit 30,40 mètres au dessus du niveau de la mer). Il se caractérise par un feu scintillant rouge et vert toutes les secondes. Sa portée est de 14 milles.
Port Navalo : Un premier phare datant de 1840 a été remplacé par celui actuellement en service depuis 1895. Il est situé à l'est de l'entrée du golfe du Morbihan, sur la pointe de la presqu'île de Rhuys. Il est constitué de deux tours, celle qui porte la lanterne (lentille horizon, focale 0.25m) est reliée par un couloir à une maison d'habitation. Son éclairage est fait par une lampe halogène de 180W qui émet un feu blanc, rouge et vert à 3 occulations toutes les 12 secondes avec une portée de 15 miles.
Porquerolles :
C'était le 11 avril 2001 ...... J'ai (enfin nous parce que nous sommes quatre !) débarqué sur cette île. Nous avions rendez vous avec un des gardiens. Quelqu'un de vraiment très très bien. Que tous mes remerciements ne suffiront pas. Il m'a permis de faire les photos que vous pouvez voir, sur son temps personnel. Mieux qu'aucun discours je voulais simplement lui prouver ma reconnaissance.
Le phare de Porquerolles fut construit en 1830. La tour mesure 21 mètres de hauteur environ et se situe à 84 mètres au dessus de la mer. Son feu blanc émet un éclat toutes les dix secondes.
Ce phare n'est pas à proprement gardienné, mais il est la base de contrôle de plusieurs sites en mer. Le métier de gardien de phare a évolué, même si à Porquerolles l'entretien du bâtiment reste une priorité ....
Port Maria : Situé à Quiberon, ce phare ne se visite pas. Sa hauteur totale est de 24,80 mètres (soit 30,40 mètres au dessus du niveau de la mer). Il se caractérise par un feu scintillant rouge et vert toutes les secondes. Sa portée est de 14 milles.
Potence (La) : Situé à 330 au Sud-Est du port des Sables-d'Olonne, ce phare a été mis en service en 1874. Sa hauteur totale est de 20,20 mètres. Son feu blanc porte à 16 miles se caractérise par un éclat toutes les quatre secondes qu'émet sa lampe halogène de 1000 watt. C'est une tourelle carrée centrée en façade
Rochelle (La) : Dominant le quai Valin, ce phare de forme octogonale haut de 26,70 mètres a été mis en service en 1970. Il a une portée de 14 miles.
Roches-Douvres (Les) : Phare européen le plus éloigné des côtes françaises, il fut reconstruit après le seconde guerre mondiale et la destruction de son prédécesseur.
Roscoff : Le phare de Roscoff a été contruit entre 1915 et 1917. Sa hauteur totale est de 24,40 mètre, soit 26,10 mètres au dessus du niveau de la mer. Son feu blanc est à 2+1 occultations toutes les 12 secondes, pour une portée de 15 milles. Il est situé au sud du port de la ville. Il est ouvert la visite en été tous les après midi.
Socoa :
Situé à l'entrée de Saint Jean de
Luz, ce phare de 12 mètres de haut est situé à 36 mètres au dessus du niveau de la mer. Ses feux sont composés de scintillements blanc et rouge. Ne se visite pas.
Saint
Clair (Mont):
Construit en 1903, ce phare est d'une hauteur de 23 mètres et se situe à 97 au
dessus du niveau de la mer. Son feu blanc à 1
éclat en 5 secondes a une portée de 29 miles. Il ne se visite pas .
Saint Gildas (Pointe de) : Situé dans la partie sud est de l'estuaire de la Loire, non loin de Pornic. Construit sur le toit de l'ancien sémaphore désaffecté datant de 1861, il a été mis en service en 1954. Le corps du bâtiment est actuellement en semi abandon et si la visite n'est pas possible, on peut déploré qu'aucune porte ne reste encore entière. Malgré cela, son feu scintillant blanc, rouge, vert domine le ciel toutes les 1,2 secondes du haut de ses 25,71 mètres au dessus du niveau de la mer. Le phare de la Pointe Saint Gildas a fait l'objet du dossier de la lettre de Phareland numéro 50.
Saint Mathieu : Construit en 1835, ce phare se caractérise par sa situation. Bâti en plein cœur des ruines d'une abbaye bénédictine du XVI ème siècle, il marque la rencontre entre deux époques. Du haut de ses 54 mètres, on peut y admirer un formidable panorama. St Mathieu signale, comme le disait Jules Michelet "la proue de l'Ancien Monde". Sa hauteur est de 37 mètres et 58,80 mètres au dessus du niveau de la mer. Son éclat blanc résonne dans le ciel breton toutes les 15 secondes. Phare visitable moyennant un droit d'entrée.
Sein (Ile de) : Le phare actuel a été construit en 1950 et 1951. Il a remplacé le premier phare, mis en fonction en mai 1839, et détruit durant la seconde guerre mondiale par les Allemands, le 4 août 1944. Le bâtiment est d'une hauteur de 50,90 mètres. L'éclairage est un feu blanc à 4 éclats toutes les 25 secondes. Ne se visite pas.
Stiff (Le) : Dominant le Nord est de l'Ile d'Ouessant depuis 1695, sa tour haute de 32,40 mètres est à 89,10 mètres au dessus de la mer. Il émet 2 éclats rouges toutes les 20 secondes sur une portée de 24 milles. Visitable en saison.
Teignouse (La) : Au large des côtes de Quiberon, ce phare cylindrique d'une hauteur de 24,80 mètres (et 30,40 mètres au dessus du niveau de la mer) possède un feu scintillant rouge et vert toutes les secondes. Sa portée est de 14 miles. Ne se visite pas
Tranche sur mer (La) : Dominant la pointe du Groin du cou, ce phare d'une hauteur de 16.33 mètres, a été mis en service en 1831 mais fut détruit durant la seconde guerre mondiale en 1944. Sa reconstruction date des années 1950. Il est équipé d'un feu à quatre secteurs (rouge, blanc, vert et blanc) à éclats toutes les 5 secondes Ne se visite pas.
Trezien : Comme Lanvaon, c'est dans les champs du Finistère Nord qu'il vous faudra chercher ce phare, ses182 marches ne sont seulement accessibles en juillet et août. Il mesure 37,2 mètres, et se trouve à 86,20 mètres au dessus du niveau de la mer. Caractérisé par un feu blanc, un éclat long toutes les trois secondes, un éclat court par seconde, il signale le chenal du Four (portée 23 milles)
Ver sur mer : Ce phare en terre n'est pas des plus faciles à trouver ... Le mystère rode toujours sur sa date de premier fonctionnement, puisque les archives ont été détruites ... Cependant, la date de 1908 semble la plus probable. Anecdote originale, en juin 1927, le gardien du phare dirigea le faisceau de son bâtiment pour aider un avion à court de carburant qui effectuait une des premières traversées de l'Atlantique avec passagers. Son feu émet trois éclats blancs par intervalle de 15 secondes. Malheureusement le pharoboloble ne pourra gravir les 51 marches de son escalier, ce phare n'étant pas ouvert à la visite.
Vieille
(La) : Allumé le 15 septembre 1887 et
situé juste devant la Pointe du Raz, ce phare fût un des derniers en mer habité.
La décision de sa construction a été prise en 1860. Il est construit sur le
rocher appelé Gorlebella, le rocher le plus éloigné en breton. Les travaux
débutèrent réellement en 1881, l'Ile de Sein servant de base pour les
pierres de taille et pour l'hébergement du personnel chargé de sa
construction. Au fil des années, le phare –haut de 33 mètres au-dessus des
eaux – se modernise : il est équipé d’un système d’occultation toutes les
douze secondes, puis d’un signal de brume. Jusqu’en 1926, deux gardiens
occupent le phare. Puis un seul. Les relèves, en fonction des conditions
météo, sont souvent particulièrement délicates, et en tout cas très
sportives. À l’aide du cartahu, un filin que le gardien lance à l’équipage
de la vedette, on accroche un ballon sur lequel sont halés le gardien
montant, puis le ravitaillement. On a souvent parlé de « l’enfer dela
Vieille » du fait de sa situation isolée en mer dans une zone
particulièrement hostile. Le site se prête idéalement à des prises de vue pour les amoureux de photos. Couchers de soleil grandiose sur le phare. Il fut l'un des derniers phares gardiennés. Sa tour, d'une hauteur totale de 26,90 mètres, se situe 36 mètres au dessus du niveau de la mer. (Source
partielle le magazine sauvetage de la SNSM. Faites un don !)
Bientôt de nouveaux phares viendront agrémenter cette liste ainsi que plus de précisions sur ceux cités ci-dessus.
Si vous voulez apporter votre pierre à cet édifice, n'hésitez pas : Alain@phareland.com. Je recherche toute documentation sur les phares ! (même dépliants touristiques !)
Dernière mise à jour 12 déc
embre 2020Retour à la page principale |