La lettre de Phareland - Le dossier

Le sémaphore de la Pointe Saint-Gildas

 

Il m'est arrivé souvent de m'interroger sur le devenir de ce formidable patrimoine que constitue nos phares. S'il est maintenant un fait acquis qu'aucune de ces sentinelles de la mer n'aura les honneurs de la présence humaine, il est encore grand temps de s'interroger sur leur devenir. Hélas, pour celles situées en pleine mer, les difficultés d'accès semblent celer à jamais leur sort. A moins de s'ouvrir vers un tourisme extrême, que les normes de sécurité interdissent très probablement, je vois mal nos tours en pleine mer recevoir des visites fréquentes. Situés en terre et mer, les phares en île auront probablement un destin plus heureux, enfin pour certains, à l'image de celui de l'Ile Louët, dont la maison du gardien est à louer. Depuis longtemps, le Créac'h à Ouessant a été transformé en musée. Certains sont mis en vente, souvent aux enchères, pour le bonheur de particuliers ou investisseurs. Ainsi, le phare de Kerbel, dans le Morbihan, a été transformé en gîte de charme. A des prix qui pourront sembler excessifs. Quand la passion devient une mode, elle est fatalement la proie aux appels de l'argent. Certains phares, en terre, ouverts jadis à la visite ferment. Pour des raisons de sécurité, de personnel. Ouistreham, la Garoupe. Certaines communes reprennent le relais, comme à Penmarc'h, ou Chassiron. D'autres choisissent de rénover leur phare, pour en faire un endroit culturel. C'est ce que j'ai choisi de vous présenter ce mois-ci.

Direction la Loire-Atlantique. Département qui depuis 1955, et la création par Jean Vergeot de 22 régions, n'est plus rattaché à la Bretagne. Direction Préfailles, et plus précisément la Pointe Saint Gildas.

Le dossier de ce mois est sous la forme d'un diaporama agrémenté de quelques lignes de ma part.

Histoire de vous situer l'action.

Ce phare, mis en service en 1954, est construit à partir d'un sémaphore de 1861, et désaffecté en 1949 par la Marine. En avril 1954, un feu provisoire est mis en place sur un ancien blockhaus sur un poteau.  Par une décision de 1955, le sémaphore devient la propriété du service des phares. En 1958,  l'ancienne salle de veille accueille le feu et les logements des gardiens sont aménagés.
Le phare sera gardienné à compter de 1959
Il a été automatisé en 1986.

Le nouveau feu sera mis en place en 1993

La marine nationale le cède alors à la commune de Préfailles.

Mais cela est une autre histoire.

Je vous propose de suite de découvrir en trois cartes postales le sémaphore de la pointe Saint Gildas.

En un clic sur la vignette, le voyage se poursuit !